L'arrivée a Venise.

Le doux bruit du train avait bércé Maud. Voilà qu'elle somnolait entre une valise rose bonbon et un sac à dos très laid. Après ce long voyage en avion, elle prenait le train! Un voyage mouvementé s'il en est. Elle réstait donc là, sans bouger, semi endormie. Que faire dans un train quand on est une fée de moins de vingt centimètre? L'adolescente ne pouvait ni aller manger dans le wagon bar, ni regarder la télévision avec les autres passagers. Elle n'avait même pas de livre à sa taille.
"La vie d'insecte doit être térriblement difficile dit donc! Quoique, ils ne savent pas lire eux." pensa-t-elle amèrement.
Elle était là, à s'ennuyer dans un corant portant des odeurs pestinanciels de salade en boîte. Elle avait donné rendez-vous à Chronos, une de ses amies, à la gare. Elle l'y attendait surement. Peu-être même était-t-elle dans le même train. Elle s'endormit donc, repensant à l'appel d'Odin et de tout ce qu'elle allait faire à Venise, la cité des Doges, la cité flottante...

Le train s’arrêta alors et une petite voix se fit entendre "Venise, 10 minutes d'arrêt." Dix minutes! Voila un bien grand nombre! Attendre que tout les passagers pour Venise soient sortit pour pouvoir se dépêtrer et trouver une sortie pas trop voyante...
Maud se dégagea de derrière les imposantes valises pour reprendre son sac de voyage. Avec un soupir de soulagement, elle le retrouva non pas trop amoché par le poids des autres bagages.
"Et bien, voila un long séjour qui nous attend..."souffla-t-elle, le visage déformé par l'effort. Les valises des gens était vraiment bien trop lourde! Elle sortit donc discrètement cherchant une cachette dans un angle mort. Les bancs étaient bondés de monde et la gare était ronde.
"Ne sont'ils pas capables de faire une gare avec des recoins sombres ou des corniches qui surplombent tout?!" Rouge de colère, elle se dirigea vers un banc au nord des rails. Cet endroit, bien que très peu hygiènique, était dos à la foule. Elle s'en contenta et s'assit dessus dans l'ombre d'un passant endormi qui n'avait même pas remarqué sa présence. La fée de l'air scruta alors les horizons -plutôt réduit par les lourds chargements qui l'entouraient- espérant trouver son amie Chronos. Elle connaissait un peu cette elfe qui, par un malencontreux hasard, s'était retrouvé nez à nez avec le jeune fille. Lors d'un séjour au Japon. Revenons à la gare voulez vous?
Se décidant a chercher l'elfe. Essayant d'être discrète, elle en profita pour demander un casse-croûte dans un petit magasin.

-Bonjour monsieur, j'aimerais bien ce bout de pain s'il vous plait.
L'homme qui tenait la boutique parut plutôt choqué, il ne bougeait plus d'un pouce.
-Oui, je suis une publicité pour des robots. se reprit-elle avec lassitude de sa voix de robot.
-Oui bien sur petit jouet, je vais te donner un pain gratuit. Tu me prend pour un jambon?

Maud fût surprise. D'habitude les gens se prêtent au jeu! Oui il faut l'avouer, elle demandait à de vielles personnes à demi aveugles et qui n'avaient pas toute leur tête, mais de là à se moquer! Et tourna les talons mécaniquement et attendit que l'homme tourne le dos. L'homme n'était pas idiot au point de donner de la nourriture à une publicité mais il fût assez crédule pour se retourner et laisser champ libre aux petites fouines. La jeune fille pris donc un bout de sandwich et retourna, en volant le long des murs sur son banc. Tout en grignotant son morceau, la jeune fée se retourne et, suivit des yeux toutes les têtes qu'elle croyait reconnaître. Elle fût bien sotte de s'installer là, comment l'elfe pouvait-elle la trouver? Elle s'installa donc, jaugeant le mur d'en face, en quête de l'elfe noire.

[sorry si c'est court. Orange= paroles anglaises, Gris= pensées , Vers Olive= paroles italiennes]

Chronos était assise tranquille sur une des banquette se trouvant dans le train. Elle regardait sans arrêt sa montre, en croyant qu'elle allez arrivée en retard, et que la petite fée croirais qu'elle ne viendrais pas. Dans ces pensée elle disait : Vite, vite ! Je n'ais pas que ça à faire !
Quand surgit une voix des hauts parleurs des quatre coins du train. Elle eu tellement peur qu'elle s'était étaler au sol, où tous le monde la regardaient d'un air bizarre. Mais qu'est ce qu'il ont à me regarde, ai-je un bouton sur le nez ?
Elle leur cria dessu fermement avec un accent du monde où elle habitait : MAIS QU'AVEZ VOUS A ME REGARDEZ ?! Tous le monde lui avait fais de gros yeux et s'étaient retourner en sortant du train. A enfin seul ... Et elle se remis à regarder sa montre en éspérant que la petite fée n'ait pas cru qu'elle ne viendrais pas.
Une demi-heure plus tard, là voici arrivée à Venise, elle sortit du train et pris ses deux grosses valises, tacheter de fausse tachte de sang avec des cadavres, voilà la preuve que s'était une vrai sadique.
Quand elle eu prit ses valises, elle chercha un petit être d'une taille de moin de 20 cm. Quand elle entendis son ventre gargouillait .. A moi j'ai faim, avant d'allez la retrouver je me prendrais bien un petit Casse-Crout. Donc elle alla dans le magasin le plus proche et se pris un petit sandwich, tout en demandant au vendeur si il n'aurait pas vu une petit fée de 15 cm.
Non Répondit le vendeur, mais j'ai vu un robot de cette taille. Ensuite elle est repartit s’asseoir à ça place " en pointant du doigt la place. " Puis elle est repartie chercher une autre place.
Merci beaucoup, il a dût la confondre avec un robot pensa t'elle en rigolant. Elle le ça une pièce d'1 blints et partis à la recherche de la fée, quand soudain elle l'a vit en train de regarder partout, je me suis d'y qu'elle me cherchais, et alla la retrouver.

Blints : Pièce de Venise
Légende : Color Red foncé : Quand elle pense
Color Red : Quand elle parle
Color Orange : Quand les autres parlent.

-J'espère que je suis assez bien cachée, je ne suis pas très discrète comme ça...

Je venais de prendre trois heures de train depuis mon lointain pays. Ayant le mal des transports, j'étais super à l'aise autour de passager qui me regardait comme si je venais d'un asile... Grr ! Certains m'ont demandé mon 06.... N'importe quoi ! Ils me prenaient pour Lara Croft ces stupides passagers...
J'avais entendu la conversation de deux filles, Chronos et Maud. Je connaissais bien mon amie elfe, puisque nous étions voisines, mais Maud est une fée de petite taille et je m'entends mal avec les petits êtres. Je ne peux pas m'en empêcher...
Ils se sont donnés rendez-vous à Venise, là où je me suis cachée en plein centre-ville, après la gare. J'attendais qu'ils sortent. J'espère surtout que ce n'était pas un canular et qu'ils m'avaient vus ! Je m'impatiente, et je n'aime pas du tout ça. Je décide de retourner sur les lieux, bruyants et malodorants.
Je quitte mon coin sombre et je m'avance. Il va vraiment falloir que je me procure des vêtements de cette Ville, il y a un monde entre moi et ces gens ! Passons. Au premier pas, je vois un vendeur qui indique une direction opposée à sa boutique, et... Chronos à ses côtés ! Vite, une autre cachette ! Je cours vers le coin le plus proche, et je m'y enfonce. Chronos a eu le temps de hurler quelque chose, mais je suis trop loin pour entendre. Avec tout ce boucan, comment voulez-vous que j'ouïe quelque chose ?
Chronos s'est arrêtée, et parle dans le vide. Des passants nous regardent toujours aussi bizarrement. Pendant que j'observe mon amie, j'entends deux vielles femmes qui discutent sur un banc :

-"Hey bien hey bien ! Que d'agitation ! C'est pire qu'hier ! Dans le train, j'ai vu une grande femme dans le même genre que celle-ci. Elle était habillée presque pareille, aussi grande et les oreilles pointues.
-C'est sûrement des étrangers, ou alors quelqu'un a organisé une petite foire aux monstres. Se déguiser en elfe ! Quelle idée ! "

Je retiens un soupir. Certains humains connaissaient notre connaissance, nous les créatures des mythes, mais certaines étaient d'un pitoyable. A Venise, en Italie, les humains étaient "normaux" et ne connaissaient pas la magie...
Chronos vient de bouger dans ma direction. Je sursaute, craignant qu'elle m'ait vue. Je me tapisse un peu plus dans le peu d'espace qui me cache, mais heureusement elle passe dans la boutique sans me voir. Tiens, je viens de m'apperçevoir que je me suis cachée près d'un magasin... Grâce à une fenêtre située non loin de là, j'apperçois l'intérieur, donc Chronos. Je plisse des yeux, et je vois... Une fée ! Elle est posée sur l'épaule de l'elfe et elle essaye de se cacher entre ses longs cheveux. C'est sûrement Maud. Voilà pourquoi Chronos parlait toute seule tout à l'heure, elle avait trouvée Maud. Bien. L'équipe est au complet, il ne reste plus qu'à découvrir ce qu'elles mijotent.

"-Ouais Yo mademoiselle, vous faites quoi cachée là ? "

Je sursaute. Un humain stupide viens de me parler, avec des vêtements qui iraient sûrement très bien à un éléphanteau. J'essaye de partir, mais il me bloque le passage avec son bras.

"-Je... Je dois partir... Excusez-moi, je dis avec mon piteux "accent Vénisien"
-Hey t'es pas du pays toi ! Tu viens d'où ? Moi j'aime bien ça, les étrangères...
-Mais lâchez-moi le bras ! Je dois y aller bon sang ! "

Ce crétin m'a attrapé le bras, et je me débat, en vain. Il a beau paraître stupide, il a l'air fort. Il m'aggripe tellement le bras que je pense avoir une trace bien visible. Il ricane, je sais que je ne vais pas m'en sortir aussi facilement. Mais je n'ose pas crier...

-"Lâchez-moi !!"



Jaune = Les autres
Bleu = Moi

Maud attendait patiemment sur son bans sale à coté du crouton qui lui servait de cachette et d'ombrelle quand elle sentit une présence dans son petit dos. L'homme a dût la sentir aussi puisqu'il s'est réveillé et qu'il a sursauté en l'a voyant.
"Et mince, se lamenta-t-elle, moi qui me croyais tranquille!"
La fée se mis alors à faire le jouet mécanique mais, à bonne distance du vieux pour ne pas se faire embarqué pour être offerte à le première petite fille venue.
"Je ne suis pas un jouet ni une publicité venicienne! Malgré ce que je laisse à croire."
Finalement, elle se rendit comte qu'elle jouait très bien la comédie! Voilà que l'adolescente faisait son éloge! Quand on mesure le double d'un pouce on ne se la ramène pas. Mais elle, sans gênes, improvisait une petite danse de victoire, allez savoir pourquoi. Peu-être à cause du fait qu'elle est lunatique? Un coup désemparé, un coup à danser toute seule devant un vieux trognon et une amie qui doit bien faire 20 fois sa taille... Alalala. Qu'elle petite sotte elle faisait!

-Bon, tu arête ton cirque? Toute la gare te regarde là...
La remarque de Chronos stoppa net toute la chorégraphie.
-Ah oui? Ah...Voilà qui est bien contraignant... Reprit Maud avec une pointe d'amertume dans la voix.

L'homme regardait toujours les deux filles avec un air effaré, comme s'il avait vu des fantômes.

-Bien, comme je vois que tu as fini de faire mumuse, nous pourrions peu-être sortir d'ici?

Aussitôt dit, aussitôt fait, Maud prit son sac et s'installa sur l'épaule de l'elfe noire. Tirant la langue au voyeur quinquagénaire une bonne fois pour toute. Histoire de mettre un terme à ses regards.
Quand Chronos marchait, Maud remarqua que quelqu’un les observait. Elle n'aurait pu dire où mais elle le savait. Elles sortirent de Santa Lucia et prirent la route de la place Saint Marc. Chronos, visiblement emballé par l'idée de faire du shopping, se dirigea finalement vers une boutique, avoisinante une ruelle particulièrement sombre et froide. L'adolescente frissonna à l'idée de passer par là; en bonne peureuse qu'elle est. Quand elles entrèrent dans la boutique, déjà, la fée n'aimait pas la vendeuse.
"On dirait une folle! T'as vu ses cheveux! glissa-t-elle a oreille de l'elfe, J’admet que j'ai dû voir bon nombres de cheveux colorés par les gens excentriques du Japon mais de là a se faire une crête blanche au dessus des oreilles!"
Chronos pouffa. C'est vrai que la vendeuse avait des airs d’échappée d'asile. Maud se cache sans la belle chevelure blonde quand l'italienne pris la parole:

-Ouais c'pour quoi? interpella-t-elle d'une voix rauque.
-Nous... euh je! JE cherche un...

L'elfe s’arrêta. Un drôle de courant passa dans la salle. Des paroles venant de dehors se firent entendre:

"Lachez-moi!

L'Efle avait enfin trouver son amie la petite naine pas plus grande qu'un chat.
Elle l'a voyais faire on ne sait quoi, quand elle l’interrompue :

-Bon, tu arête ton cirque? Toute la gare te regarde là...

La fée avait était surprise de l'entendre, et lui repondit que oui, alors elle s'envola sur jusqu'à mon épaule et s'assit dessus.

Bon il serait temps de sortir d'ici dis-je.

Alors elle se dirigea avec la fée sur son épaule à la place Saint Marc. Arrivés, j'était éblouie par tous ces magasin. J'avais remarquer dans une petite ruelle sombre et malodorante, un magasin pas mal.
Quand nous y fûmes rentrer nous virent une dame avec une coiffure en forme de crette tinter de blanc.

Regarde, elle me donne des frissons cette dame là .. me dit Maud.
J'avoue qu'elle est bizarre lui dis-je, mais au moins les vêtements qu'elle vend son magnifique.

La vendeuse s'approcha vers nous : - Que puis-je faire pour vous ?

Quand je voulus répondre, un drôle de bruit se fit entendre : Lâcher moi !!

Je sortis du magasin avec Maud sur mon épaule et couru jusqu'aux bruit, c'était Raynam qui était en train de se faire plauter plus particulièrement la poitrine par un homme bizarre !
Je posa Maud sur le sol et fonça sur l'être qui tenez mon amie, quand j'eu le temps de foncer sur lui avec son autre main, il me pris par le cou, il était sur le point de me tuer ! Je me débâtais de toutes mes forces et fini par me lâcher, et je m'écroula au sol, j'était évanouis !
Raynam se débâtait toujours, et Maud elle, essayer de me réveiller, quand elle me donna une grosse gifle je me réveilla avec sursaut.

Maud me disa que : - Sa fait bien une heure que tu dors, j'ai crus que tu allais mourir.

Dans mes pensée j'était poufée de rire, ne t'inquiète pas, d'ailleur ou est Raynam ?

Elle est là bas, tramblottante, elle à failli se faire ... enfin tu as compris.
Oui, biensûr que j'ai compris, bref allons la voir la pauvre.

Nous nous dirigeâmes vers elle, en essayant de la rassurer. Puis je lui demande : Comment ça fais que tu était en train de te faire plotter ?

Alors Ray' nous raconta tous : Et bien c'ets très simple je vous suivez quand un Mr, m'avait pris pas derrière et me tappa la discute. Ensuite je lui est dit en quelque sorte que j'avais d'autre chose à faire, et quand j'eu voulu partir il m'attrapa par l'épaule, puis moi essayant de me débattre, lui il resister, puis c'est là où l'envie lui est mis de me plottait. Ensuite vous êtes arrivès. Puis les 3 filles continuèrent leur route jusqu'à la place Saint-Marc.

Jaune = personne qu'on ne connais pas encore

"-Lâchez-moi !"

Ce gars m'a fais lâché ce cri en voulant s'attaquer à moi. Je le voyais déjà sortir son couteau planqué dans sa poche de pantalon bleu. Je vois que cela s'agite à l'intérieur de la boutique. Mince ! Elles m'ont entendue crier ! Il faut absolument que je m'en aille, je commence à me débattre de toute mes forces. En vain. Je ne gagne qu'à une grosse éraflure sur mon bras gauche. Les filles débarquent en plein milieu de la place. Chronos m'a vue à mon grand désespoir, et cours dans ma direction. Elle commence par prendre le bras du type, mais ce dernier pris le cou de Chronos, cet idiot va étrangler mon amie ! Chronos est par terre, assomée. Je n'ai plus qu'une chose à faire. Avec mon bras valide, je sors une de mes dagues affutée et je l'enfonce là où je peux. Un bruit répugnant, suivi d'un hurlement de rage et de douleur s'élève. Je l'ai frappé dans le torse.

Il s'écroule sur moi.
Ouf. Enfin libérée de cet idiot d'humain. J'essaye de m'en débarasser, car je ne peux plus utiliser mes jambes tellement qu'il était lourd. Finalement, j'y arrive. Je relève Chronos, et je l'étend le long du sol, dans un autre coin sombre plus large que le premier. J'essaye de la réveiller, en vain. Une petite voix s'élève derrière moi :

-"Dis donc ! Que fais-tu ici, à Venise ? Chronos t'a invitée, toi aussi ?"

Je sursaute, et je me retourne. Je vois Maud juste derrière moi. Je pousse un grand soupir de colère. Il a fallu que cette fée accompagne Chronos ! Et pourquoi pas un loup-garou ? Je déteste tant tout ce qui est petit...

-"Alors, tu me réponds ?
-Je n'ai pas à te répondre.
-Tu es bien ingrate ! Nous t'avons sauvée de ce crétin !
-J'AURAIS PU M'EN SORTIR TOUTE SEULE !"

Je crie ces dernier mots, et je m'éloignes des deux filles, brûlante de rage. Pourquoi il a fallu que j'aille à Venise ? Je suis frustrée, j'ai étée attaquée sans arme et je n'ai même pas su me défendre ! Je bouillonne de rage dans mon coin, à l'opposé de là où est Maud et Chronos.
Je fini par voir que Chronos est réveillée, bien longtemps après. Elle est légèrement tremblante, et toute rouge au niveau du cou. Une première pour une elfe noire. Je vois la petite Maud qui lui parle, et pointe son doigt dans ma direction. Ayant l'ouïe fine, j'entends au loin quelques morceaux de conversation :

"-Elle est là-bas, tremblottante... Elle a falli se faire... Enfin tu as compris"

Grrr ! Ca m'énèrve les mensonges de ce genre ! Je tremble, certes, mais de rage et non de peur. Toute fois, je n'ai pas le temps de bouger qu'elles arrivent. Je ne peux même plus m'enfuir !

"-Raynam ? On peut te parler ?"

A Chronos, je peux tout dire. Mais à cette Maud, je ne suis même pas sûr d'aimer la regarder. Il faudrait vraiment que je fasse quelque chose pour ma phobie...

"-Raynam ! Ca va ?
-Ouais. je dis après quelques secondes.
-Pourquoi tu es à Venise ? Odin t'a aussi envoyée là ?"

Mince ! Une mission d'Odin ! Et je m'y suis incrustée... S'il le sait, il va me tuer. Je ne veux même plus parler tellement que j'ai honte. J'étais curieuse et rebelle, je le sais très bien, mais pas au point de contraindre Odin. Je m'en vais sans même répondre.
Les filles tentent de me rejoindre, mais je me met à courir jusqu'à que l'épuisement m'empêche de bouger les jambes. Je me retourne, et elles ne sont plus là... Ouf. Tout ce qu'il y a a espérer, c'est qu'elles ne fassent pas de rapport. Je m'asseye et je profite du peu de soleil qu'il y a. Qu'est-ce que j'aurais préféré rester chez moi ! Là je ne risque rien... Pourquoi sui-je venue à Venise ? Cette ville ne ressemble à rien et que des humains qui ne nous connaissent pas. Je soupire. Il va falloir reprendre le train...



De leur côté, les deux filles sont tout aussi épuisées. Elles viennent de courir après leur amie, visiblement fâchée. Elles décidèrent de se reposer, elles aussi. Elles se sont bien éloignées de leur destination... Mais la curiosité est la plus grande : Pourquoi Raynam était-elle fâchée ? Pourtant, elle leur devrait être reconnaissante, elles l'avaient sauvée du type malhonnête...

-"Peut-être que ce ne l'a pas plu. On a beau lui faire quelque chose qui va lui sauver la vie, elle sera toujours mécontante... Je sais vraiment pas pourquoi je tient tant à elle.
-Elle n'avait pas très l'air heureuse de nous rencontrer, quand même. Ce qui m'intrigue c'est qu'Odin nous a bien dis qu'il n'y avait que nous deux, alors que fait-elle ici ?"

Le silence règne. Aucune réponse ne vint à leur bouche, et seul Raynam le savait. Maud soupire, et s'envole. Elle fait signe à Chronos de la suivre. Il fallait continuer la quête.
Chronos soupire. Elle se lève à son tour, et rebrousse le chemin vers la Place St.Marcel, des dizaines de questions dans sa tête, qui restent sans réponse.