Leçon d'histoire en accélérée.[pv Armin]

"La première classe il n'y a que ça de vrais."

Voilà en tout et pour tout les premières paroles prononcé par Yhae lorsque celui-ci s'installa dans son siège une fois qu'il eut embarqué.Comment un homme qui ne travaillait pas et ne possédait rien d'autre qu'un sac remplis de vêtements avait il put se fournir un billet d'avion Tokyo-Venise, en première classe de surcroit?Cela nécessitait un petit retour en arrière.

La veille au soir.

Yhae dormait paisiblement dans la chambre d'hôtel qui avait loué grâce à sa dernière partie de poker, il était d'ailleurs parvenu à amasser une assez jolie somme, et pour une fois, sans se faire soupçonner de tricher ou en tout cas les autres joueurs n'en avait rien dit.

Bref, le jeune homme était donc endormis après une journée loin d'être reposante.Ces pouvoirs avaient encore fait en sorte de lui mener la vie dure et avait même été jusqu'à ce que quelqu'un découvre la vérité à son sujet, heureusement pour lui cette personne cachait également des pouvoirs, même si ceux-ci étaient bien différents des siens.

Soudain un second appel retentit, le réveillant en sursaut, des gouttes de sueurs commençant à perler sur le torse bouillant de l'élémentaliste.Encore une fois l'appel lui vrillait les tympans même si le message était nettement différent du premier, lui demandant cette fois de se rendre à Venise.

Le jeune homme se leva de son lit et se plaça face à l'unique miroir de la pièce, passant sa main sur son front pour en chasser les quelques gouttes de sueur qui ne s'étaient pas évaporées.Le jeune homme n'appréciait pas ce message, après lui avoir demandé de se rendre à Tokyo, on lui demandait de partir à Venise en Italie?Quelle serait donc la prochaine destination?Le Groenland?Ou bien un volcan en activité histoire qu'il se sente dans son élément.Tout bien réfléchit, il n'était certainement pas le seul à avoir entendu l'appel, peut-être que c'était la même chose pour Athia?Elle viendrait peut-être le voir?Yhae n'avait pas le temps de savoir si elle accepterais de l'accompagner ou non, elle avait une vie à Tokyo, il ne pouvait pas lui imposer sa alors qu'il ne la connaissait que depuis quelques heures.Il attrapa donc un morceau de papier sur lequel il griffonna un mot à l'égard de la jolie nymphe et partit de la chambre après avoir rapidement rassemblé ses affaires et le peu d'argent qu'il lui restait.

[...]

"200 000 Yens!

-Oui Monsieur, c'est le prix d'un billet pour Venise en première classe.Si vous aviez réservé il y a quelques mois vous auriez certainement put obtenir un prix hautement plus satisfaisant mais en achetant le billet au dernier moment de cette manière, les prix sont très élevés, et encore, vous avez de la chance que nous ne soyons pas en saison touristique sinon le prix aurait été encore plus élevé.

-Ouais bon ça ira je prend le billet, je n'ai pas vraiment le choix de toutes façon...

-Notre compagnie vous souhaite un agréable voyage monsieur."

[...]

"La première classe il n'y a que ça de vrais... Par contre je suis mal une fois en Italie, j'aurais mieux fait de prendre classe éco parce que là il me restera entre 50 et 100€ à tout casser une fois convertit... Je vais devoir reprendre mes bonnes vieilles habitudes je crois..."

Sur ces quelques paroles Yhae régla le siège et trouva rapidement le sommeil, n'ayant qu'un rapide pensée pour Athia avant de s'endormir...

[...]

Un mal de crâne atroce réveilla le jeune américain qui se retrouva au beau milieu d'un vacarme épouvantable.Il voulut se relever mais un bras puissant le plaqua au sol tandis qu'un énorme 'BOUM' surgissait quelque part sur sa gauche.

"UN CIVIL!Qu'est-ce que tu fiche ici petit, c'est pas un lieu pour les gars comme toi ici!

-Quoi?Mais vous êtes qui au juste, et où est-ce que je suis?"

Yhae ouvrit enfin les yeux, il était clair qu'il ne se trouvait plus dans l'avion mais où pouvait il bien se trouver?L'homme qui l'avait plaqué au sol et le tenait toujours fermement était bien plus agé que son lui, il devait au moins avoir le double de son age et une imposante barbe lui couvrait le visage qui lui même, bien qu'originalement blanc, était désormais noir, semblant couvert par la crasse.

"T'ignores où on est?Te moque pas de moi petit, tu sais bien que c'est Wilson's Creek ici alors suis moi mais restes au sol si tu ne veux pas te prendre une balle perdu.Je m'appelle Jack O'Connor.Qui es tu et comment t'es tu retrouvé ici?"

Yhae ne répondit pas immédiatement, accusant le coup lorsqu'il avait entendu le nom de l'endroit où il se trouvait.Il connaissait un peu l'histoire de son pays et il savait donc très bien que Wilson's Creek avait été l'une des batailles les plus meurtrière qu'avait connus la guerre de Sécession!En 1860 ou quelque chose comme ça.La dernière fois qu'il s'était retrouvé ailleurs que là où il devrait se situer, il s'était retrouvé sur l'Atlantide et maintenant il était catapulté en pleine guerre de Sécession?Sympa le sens de l'humour...

"Pourquoi tu répond pas petit?

-Je ne suis pas petit... Je m'appelle John... John Little..."

Non, Yhae n'avait pas trouvé mieux comme faux nom.

"J'habitais dans une ferme pas loin, un canon l'a pris pour cible alors j'ai été obligé de partir mais j'ai du me prendre un coup à la tête et j'ai perdu connaissance... Jusqu'à ce que vous me trouviez.

-Ok Little, amènes toi."

Yhae suivit donc Jack en rampant à moitié jusqu'à un taillis proche où le soldat redressa l'élémentaliste en le tenant par le col, l'inspectant rapidement.

"T'as pas l'air blessé... Viens par..."

Un gerbe de sang éclaboussa le visage et la chemise de Yhae tandis que Jack s'écroulait au sol, un trou béant étant apparut juste entre ces deux yeux.Le jeune homme se jeta au sol tandis qu'une pluie de balle arrosait les lieux, faisant éclater l'écorce d'un arbre proche.L'américain rampa sur plusieurs mètre avant d'apercevoir un fossé plus loin, il se releva et courut jusqu'à celui-ci, se jetant dedans sans hésiter, tombant irrémédiablement dans une flaque de boue.

"C'est clair... ma chemise est foutue."

.

Satoshi était fatigué et avait cours demain. Jill était épuisée de sa journée. Madame Turner était retournée chez elle. Shamyz était de sortie depuis quatre heures. Alors Armin s’emmerdait. Simplement. Il n’avait pas envie de sortir de soir, vu qu’il avait passé sa journée dehors à balader sa nouvelle conquête en ville. Alors il était fatigué, et il restait dans le noir de sa chambre, gratouillant négligemment les cordes de son vieux violon, allongé sur son bureau pour mieux contempler le plafond, où une petite araignée tissait sa toile. Pas moyen de mettre un peu de musique dans le salon pour se détendre dans le canapé, Satoshi dormait déjà et il le dérangerait. Pour une fois qu’il s’inquiétait un peu pour son entourage… Ah ! Ce qu’il pouvait détester que Shamyz l’abandonne comme ça ! L’araignée ayant terminé sa toile, elle s’installa dessus de n’en bougea plus. Voilà qu'elle aussi le laissait s'ennuyer tout seul. Il grogna, sauta de son bureau, et partit revisiter son salon. Constatant qu'il n'avait absolument pas changé depuis deux heures, il soupira, et se laissa tomber dans le canapé. Il passa dix minutes à jouer avec la ceinture en tissu de sa robe de chambre, puis s'essaya au châteaux de cartes, il fredonna tous les chants grégorien qu'il avait apprit par cœur plus jeune, et essaya même de comprendre quelque choses aux livres d'école de Satoshi. Alors ce qui devait arriver arriva. A une heure du matin, Armin s'allongea dans le canapé, et ne bougea plus, les yeux fermés, faisant celui qui apprécie la douce musique du silence, alors qu'il déteste ça. Il ne le sentait pas, mais lentement, il était entrain de tomber dans les bras de Morphée. Seulement, allez savoir où Morphée alla le balancer...



-« Alvin est à terre ! Il est blessé ! »

Ah oui ? Mince alors… Pauvre Alvin. Des voix résonnaient bizarrement autour d’Armin. Parfois lointaine et à consonance maladroite, d’autres très claires et presque hurlées à ses oreilles qui bourdonnaient désagréablement.

-« Merde ! Faites quelque chose ! Vite ! »
-« Ramenez-lui du rhum ! »
-« Putain il a déjà le teint d’un mort ! »

Quel drôle de rêve se disait le vampire. Mais n’était-ce pas un peu bizarre de pouvoir penser ça maintenant, alors qu’il songeait ? Et lorsqu’il y pensait, il constata que son canapé adoré était devenu bien dur et son dos en était douloureux. Sa main tâta doucement l’espace qui l’entourait, sans qu’il ne réussisse à trouver un coussin pour poser sa tête. Ça devenait agaçant… Et cette agitation autour de lui n’arrêtait pas de se multiplier. Alors doucement, il rouvrit les yeux. Juste un peu, pour comprendre ce qu’il se passait. A peine eut-il fait ça, que de partout, des détonations tout droits venues des enfers explosèrent autour de lui. Il remarqua que 6 ou 7 hommes étaient baissés sur lui, le regardant entre terrorisés et accablés par la tristesse. S’en suivit très vite une forte nausée, alors que l’un d’eux, derrière lui, le soulevait en le tenant par sous les bras. De violents vertiges s’emparèrent de lui, et quelques secondes d’après, il recracha du sang sans comprendre pourquoi. Ses yeux manquèrent de se refermer, il se sentait soudainement faible, incapable de bouger, de lutter contre le sommeil. Un mal rasé arriva finalement, suant et se précipitant maladroitement vers lui, alors que les autres s’écartaient pour lui laisser le passage. L’homme s’accroupit devant Armin, lui tendant une gourde le forçant à boire une chose tiède qui tout d’abord semblait sans goût au blond, pour finalement lui enflammer toute la bouche. Cette étrange potion le secoua un bon coup, et ses yeux se rouvrirent subitement, alors qu’une forte douleur le prenait au flanc droit. Il ne retint pas un cri et donna un coup de pied dans le genou de son médecin, cherchant à atténuer sa souffrance.

-« Il reprend des couleurs ! »
-« Elle ressemble à quoi sa blessure ? »
-« Regarde pas, c’est sacrément moche. »

C’était rare qu’Armin contrôle aussi mal la douleur. Il n’arrêtait pas de donner de violents coups de talons dans la terre, les mains crispées sur une poignée d’herbe qu’il serrait de toute sa force, retenant difficilement des gémissements en se mordant les lèvres. Il rassembla finalement son courage et ouvrit les yeux pour regarder le côté droit de son ventre. Premièrement il réalisa qu’il portait des vêtements qui lui étaient inconnus. Son torse était couvert d’une étrange veste bleu, entrouverte sur une chemise blanche d’un tissu vulgaire. Enfin blanche… Elle était comme imbibée d’une sorte d’encre rouge et collante. La peur gagna rapidement le blond, mais sa curiosité l’emporta et il regarda sa veste, trouée à l’endroit douloureux. Un peu de sang s’en échappait, et l’ouverture offrait une vue peu ragoutante. En vérité, Armin pâlit une nouvelle fois en voyant sa chaire dans un état pareil, comprenant qu’il venait de se pendre une balle, et qu’Alvin, c’était lui.

-« Merde, c’était mon meilleur ami… »
-« Dis pas ça, on dirait que tu l’as déjà enterré ! Il va survivre ! »

Mais oui, il ne pouvait pas mourir là, comme ça, maintenant, sans même avoir comprit ce qui lui arrivait ! Il n’y avait que le petit brun qui pleurait, les autres retenant les larmes dans les yeux rougis et vitreux. Armin ne savait pas bien si c’était lui qu’on pleurait, ou s’ils commençaient à se dire qu’ils allaient tous y passer après. Néanmoins, il se sentait mal, il se vidait lentement de son sang, et des gens qu’il ne connaissait même pas le regrettaient déjà alors qu’il était encore en vie. Il ne comprenait rien à ce cauchemar, et avait vraiment envie de se réveiller. Mais la douleur était telle que cette situation devenait vraiment très très réaliste et il commençait à perdre espoir. Il ferma les yeux, et attendit. Que pouvait-il faire d’autre après tout ? Mais sa blessure devenait insupportable, comme si d’un coup elle s’était décidée à brûler. Il tentait de résister à la souffrance, mais cette espèce de feu invisible se propageait. L’instant d’après, une voix lui chuchotait à l’oreille de se lever. Armin secoua la tête de droite à gauche, absolument pas d’accord. La voix reprit, lui hurlant de nouveau l’ordre. Le vampire qui avait pensé jusqu’ici que c’était un des soldats présents ici changea directement d’avis. Il avait perçu un étrange écho, une chose de surnaturelle son ton. Ça venait d’ailleurs… Le cœur serré dans la poitrine d’angoisse, il lâcha finalement sa touffe d’herbe, et expira un grand coup avant d’essayer de s’asseoir de lui-même. Il lui fallait obéir, ça venait d’au dessus. La tête encore vacillante, un sale goût dans la bouche, de nouveau envie de vomir, mais ayant décidé de survivre, il s’assit donc, et retira sa lourde veste bleu. Il déchira sa manche gauche et l’appliqua comme un bandage contre sa plaie sanglante. Tous ceux présents autour de lui le regardaient avec deux yeux énormes. Voilà "qu’Alvin" ressuscitait. Il jeta un regard sombre à celui qui tout à l’heure lui avait apporté à boire, et celui-ci comprit qu’il lui en redemandait. Le blond saisit la gourde qu’on lui tendait pour une nouvelle fois, et après avoir avalé quelques gorgées d’alcool, il regarda autour de lui, puis attrapa son fusil encore armé d’une baïonnette tombé à côté de lui. Il posa la crosse sur le sol, et s’aida de son arme pour se relever avec difficulté.

-« Les gars, on y retourne… »
-« Ouais ! Je le reconnais bien là ! »

Il était complètement perdu en vérité. Il ne savait pas où il était. La seule chose qui lui faisait garder confiance, c’était cette intervention presque divine. Il ne s’agissait pas de celui qui lui parlait normalement, la chose étrange qui l’appelait constamment. Celle responsable de sa venue à Venise par exemple. Non, ça lui semblait plus définit, il pouvait décrire cette voix. Elle était grave et lui semblait venir de lui-même. Il n’y comprenait pas grand-chose, mais obéissait, marchait dans son jeu. Il sentait son cœur battre plutôt calmement, alors que lui-même était surexcité. Il boitait un peu à cause de sa blessure au flanc, mais n’était pas prêt de s’arrêter, décidé à découvrir ce qu’il se cachait derrière la colline qu’il tentait de franchir. Il le savait bien, au fond de lui, ce qu’il s’y trouvait. Mais il avait besoin de constater. Armin se souvenait avoir été convié lorsque la deuxième guerre mondiale avait éclaté, mais jamais il ne s’était retrouvé sur le terrain. Il avait fuit à l’étranger et avait attendu que le temps passe. Mais maintenant, il ne pouvait pas se tailler. Il arriva finalement à la fin de la petite montée, et alors qu’il s’apprêtait à admirer le spectacle, un horrible visage crasseux se présenta au dessus de lui en hurlant. Réflexe : tirer. Par chance, l’homme qui s’était écroulé était bien un ennemi. Il avait un uniforme totalement différent du sien et de celui de ses compagnons, et il était visiblement sur le point de lui assener un coup. Armin reprit son souffle, et se mit à courir vers le sommet de la motte de terre. En bas, des tas de cadavres sanglants. Les vivants se battaient encore comme ils le pouvaient, la plus part d’entre eux déjà blessés. Heureusement que le vampire était déjà un habitué des massacres, car lui-même n’avait pas apprécié cette vue. Non pas qu’il ressente de pitié pour ces pauvres humains, mais ça là, tout de suite, ça le dégoûtait un peu, il devait l’avouer.
Retourner en arrière, ça aurait été un choix idiot. Se lancer sur le champ de bataille, encore pire. Rester là, il se ferait tirer comme un lapin. A quelques mètres derrière lui, ses compagnons, courants pour le rattraper. Le vampire se tourna à nouveau, regardant devant lui. Il aperçu à environs soixante-dix mètres de distance, un homme pointant son fusil dans sa direction. Évidement, il paniqua, et lorsque le coup lui parvint aux oreilles, il se jeta sur le sol en pente. C’est un de ces « amis » qui prit la balle, le premier qui arriva en haut de la colline. Les autres sursautèrent en le voyant et reculèrent de l’autre côté, abandonnant le blond et le mort. Armin était tombé sur le côté gauche, bien heureusement, et se laissait maintenant glisser, dans l’espoir d’arriver en bas sans se faire une deuxième plaie, cramponné d’une main à son fusil. Mais ce n’est que dans la fin de sa glissade qu’il remarqua qu’en bas, ce n’était pas plat comme il le croyait. Un énorme fossé impossible à éviter pour lui, dans son élan. Il tenta de freiner en grattant son pied contre la terre, mais ça ne lui servit à rien, il vola littéralement dans les airs. Seul moyen qu’il trouva pour ne pas tomber au fond et s’aplatir comme une …crêpe, ce fut de profiter du fait qu’il tenait son fusil dans deux mains. Il planta la baïonnette dans un côté du fossé, et la crosse dans l’autre. Ça retarda considérablement sa chute, mais ne l’arrêta pas. Rester accroché comme ça à son arme tirait affreusement sur sa plaie, et il finit par pousser un deuxième cri de douleur, avant de retomber au sol, son fusil le suivant, se plantant dans le sol humide.

-« Aaaah scheiße! Ça fait mal! »

Le vampire mit un de ses mains sur sa blessure, se mordant les lèvres et gémissant. Assis dans la boue, il tentait de nouveau de se calmer, le souffle court et agité. Il rouvrit finalement, les yeux, fixant le ciel depuis son trou. Il venait de comprendre que le soleil, ici, ne l'agressait pas. Il lui apportait même une impression d'une douce chaleur rassurante. Il repensa aux autres qui étaient partis en courant. En particulier le chouineur brun persuadé que le blond ne s'en sortirai pas, celui même qui avait prévenu ses amis de sa chute. Son visage lui rappelait quelqu'un... Shamyz. Déclic dans la tête du vampire. Où était son meilleur ami, son compagnon de toujours? Qu'est ce qu'il en avait fait? Il fallait qu'il le retrouve et vite! Alors Armin s'apprêta à se relever, mais il restait comme bloqué au sol. Il redirigea son regard vers ses jambes, avant d'en découvrir une troisième, qui le bloquait sans qu'il ne l'ai remarquée. Il remonta le long de celle ci, découvrant une deuxième jambe, un corps, deux bras, et une tête inconnue. Des cheveux blancs tombant en désordre sur un visage pâlichon aux yeux d'un étrange gris tirant sur le bleu. Le blond le regarda interloqué, laissant échapper un petit "uh?" d'étonnement. Il oublia finalement complétement l'idée de se lever, pensant trouver une échappatoire.

-« Toi! Toi t'es au courant de tout! On est où? C'est quoi tout ce bazar? Dis moi tout ce que tu sais! »

(Voilàààà! En espérant que ça t'ai plu!)