La journée de la loose. [Sia et éventuellement Ewan à ce que j'ai compris.]

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Armin détestait le matin. Non vraiment. C’était le moment de la journée le plus dur pour lui. C’était à cet instant là qu’il avait le moins l’impression d’exister. Et lorsqu’il se sentait un minimum présent, le moindre rayon de soleil l’irritait gravement et il devenait encore plus difficilement supportable. Autant le reste de la journée Armin était un pur moulin à parole, là, il communiquait que par grognements. Et donc, ce matin là, il se trouvait encore étalé en étoile de mer dans ses draps lorsque son portable s’illumina désagréablement. Armin détestait les portables. Non vraim-*PAN !*. Il le regarda d’un air mauvais, grogna, et l’attrapa, manquant de le faire tomber par terre une ou deux fois. Après quelques tapotages de boutons, il put voir le message qu’il venait de recevoir. Plan cul numéro 4 venait de lui confirmer qu’elle venait bien au restaurant avec lui à midi. Long silence… Effectivement, il avait complètement oublié ce rendez vous. Il jeta un coup d’œil à l’heure. 10h54… Sans hésitation, il sauta hors du lit, et fonça dans sa salle de bain, traversant indifférent le désordre qui l’entourait. En fait il y était habitué. Il saisit un paquet de clopes qu’il avait « emprunté » à Shamyz (Qui d’ailleurs lui avait redonné le goût à la cigarette.) et un briquet avant d’entrer dans sa baignoire pour prendre une rapide douche. Chose qui lui arrivait peu souvent… Lorsqu’il prenait un bain, c’était souvent pour rester des heures dedans, non pas à se laver comme on aurait pu l’espérer, mais plus souvent à se distraire en macérant tranquillement dans l’eau. On le remarquait d’ailleurs rien qu’en entrant. Magazines pornos, cigarettes moitiés fumées écrasées un peu partout, fléchettes, bouteilles de différents alcools (et un ptit canard vibrant en bonus xD) décoraient à merveille cet accueillant endroit. Après s’être rapidement frotté les cheveux avec tous les produits qui lui venaient sous la main et s’être rincé le crâne, Armin ressortit, toujours aussi habillé qu’avant, pour se jeter dans sa chambre. Il balança les cigarettes sur son lit, ouvrit le placard et attrapa quelques vêtements qui finirent à leur tour sur le matelas. Devant tout ses « déguisements » Armin s’embrouillait. La tonnes de vêtements qu’il existait dans cette pauvre armoire… entre Claudia dit plan cul numéro 1 et Alice plan cul numéro 3, il ne savait plus qui préférait l’homme mûr et sérieux et qui le jeune berlinois. Armin, par quelques vêtements, une coiffure un peu différente, un début de barbe, des lunettes ou autre, savait être quelqu’un d’autre. Aujourd’hui, il avait choisis du typique jeun’z berlinois, ne se trouvant pas le temps de réfléchir de trop.

Pas le temps de se sécher, il enfila tout ce qu’il avait sortit et se précipita donc en bas. A peine avait-il terminé de dévaler les escaliers qu’il croisa ce charmant Satoshi. Pas le temps de dire bonjour. Il le contourna, attrapa son béret posé sur la table et l’enfonça sur sa tête. Passant en vitesse par la cuisine pour attraper une pomme, esquivant Jill avec agilité et fonçant finalement à l’entré pour enfiler une paire de baskets et sortir en claquant la porte. Il regarda l’heure… 11h13. Il appela vite un taxi et en l’attendant, dévora en quelques coups de dents sa pomme. Une fois la voiture arrivée, il se jeta dedans, donna sa destination, et se fit conduire. On sortait à peine de l’hiver, mais les températures montaient déjà au dessus de 10°c. Le vampire était heureux de voir que le ciel était nuageux, parce que dans sa précipitation, il avait oublié de prendre les quelques précautions nécessaires à une meilleure survie sous le soleil. Il se rendit d’ailleurs compte qu’il ne craignait presque plus celui-ci et en était tout particulièrement fier. Il passa sa main dans ses cheveux et soupira en collant sa joue contre la fenêtre du taxi, puis aperçu les alentours du lieu de rendez vous. Il demanda au chauffeur de s’arrêter là, fouilla un peu dans son portefeuille et remarqua qu’il était presque vide. Il avait sûrement dû ne pas se rendre compte de ses dépenses, comme à son habitude. Il tendit les derniers euros qu’il lui restait à son guide qui lui rendit un malheureux centime, et Armin puis enfin sortir de la voiture pour se mettre en route. Il traversa à grands pas la foule, jeta son centime à un mendiant du coin, et put enfin retrouver… une fille dont il connaissait le visage mais pas le prénom. Décidément, presque tout ce qui la concernait lui avait échappé. Ca ne ressemblait pas au vampire. Il avait pourtant un grand sens de l’observation et une bonne mémoire ! Paré d’un léger sourire, il s’avança en direction de la charmante créature. Après quelques mots doux échangés, ils se mirent en route pour le restaurant en question. C’en suivit un loooong et très ennuyeux repas qu’Armin s’efforça de subir avec le sourire et avec de la conversation. Ils se trouvaient dans un équivalent du Ritz, mais en Italie… Service impeccable, évidement, repas parfait, évidement. Le conte observait chaque détails, que ce sois ceux de la salle ou sur la jeune femme en face de lui. Elle s’était visiblement coupée au doigt, et avait mit un pansement transparent sur sa blessure pour éviter qu’il remarque ça sûrement. Elle était un peu blanche et même si elle s’efforçait de paraitre en forme, elle avait mal dormi. Cette petite humaine avait des tonnes de petits défauts qu’elle avait tenté de camoufler, mais ils ne réchappaient pas à Armin.

Le repas terminé, Armin se leva pour aller payer, tout naturellement. Il sortit alors pour la deuxième fois son portefeuille, et… eut un léger blocage. Où était sa carte bancaire ? Celle qu’il avait tout le temps sur lui ! La plus sûre car contenant le moins d’argent ! Celle qui le suivait partout ! Il n’avait pas prit les autres, celles de secours ! (Car oui, Armin avait tellement d’argent, que, de façon à ce que personne ne puisse savoir la somme exacte qu’il possédait, il l’avait divisé en plusieurs parties et placés dans divers banques. Mais revenons à cette histoire de carte manquante.) Un stress considérable lui monta à la tête. Comment pourrait-il seulement se sortir de ce pétrin ? Voir même, survivre la journée. Où, seulement où l’avait il perdue ? Où pourrait-il la retrouver ?! Armin était au bord de la crise de nerf. Il s’appuya alors sur le bord du comptoir, histoire de se reprendre. Il passa son autre main dans ses cheveux, le regard fixé en face de lui, plongé dans une intense réflexion concernant l’endroit où pourrait se trouver son trésor. Après avoir longuement fait attendre tout le monde, il se décida à revenir voir la jeune femme qu’il accompagnait, et lui raconta sa malencontreuse aventure. Au visage de celle ci, on comprenait directement qu’elle n’en croyait pas un mot et le prenait actuellement pour le dernier des petits cons. Il finit par la convaincre de payer une somme exorbitante, et, outrée, elle partie directement en lui précisant bien qu’elle ne voulait pas le revoir. Le vampire avait au moins eut la chance de ne pas avoir trop d’ennuis avec le restaurant, vu qu’il avait réussis à lui faire cracher le fric. Mais tout de même, quelle angoisse… Il n’avait aucune idée de l’endroit où pourrait se trouver cette carte en oubliant son portefeuille adoré. Il sortit donc du bâtiment seul, sans fric, et plutôt alarmé. Il déambula une longue heure dans les rues et ruelles de Venise, ne profitant même pas de la beauté de la ville qu’il habitait maintenant, rongé par l’anxiété. Il passa dans tous les recoins de la cité, se rongeant nerveusement les ongles d’une main. Fatigué par cette chute de problèmes qui lui étaient tombés dessus, et par sa longue marche, il finit par se laisser tomber les fesses sur un banc en pierre d’une petite place à l’ombre d’un arbre, entourée d’un pâté de maisons les pieds dans l’eau. Le regard perdu au centre de cette place, Armin continuait à se mordre le bout des doigts. Quelques gouttelettes tombèrent alors des nuages gris au dessus de sa tête… la quantité se multiplia, encore et encore. Une véritable cascade se déferlait sur lui, mais il n’y prêta pas attention. Il finit vite trempé par l’eau, en plus d’être sur-angoissé.

Il n’y avait pas d’autre explication. On lui avait piqué alors qu’il était distrait. C’est vrai qu’il ne restait pas accroché à son argent 24h sur 24, mais il était tout de même loin de le laisser à la portée de tout le monde. Autant il ne dirait rien si Satoshi lui demandait sans explications 500€, mais sa carte bancaire, on n’y touchait pas comme ça enfin ! Il donnait son argent que lorsque ça lui plaisait ! Seulement, qui aurait pu lui prendre ? Armin élimina directement Satoshi de la liste des suspects. On avait rarement vu quelqu’un d’aussi peu dépensif. Jill, ça lui semblait peu probable, même si elle était un peu sans gêne, elle ne l’avait pas vu une seule fois taper son code. De plus, il fallait un véritable don d’observation pour voir lorsqu’il payait. L’habitude et sa vitesse naturelle de vampire rendait le tout difficile a suivre. Le jardinier ? La femme de ménage ? Armin passa tout le monde en revue avant de se rendre à l’évidence, il ne restait que Shamyz. Le conte savait maintenant qu’il volait, qu’il avait été dans des affaires pas très claires, et qu’il avait du sang démoniaque dans les veines. De plus, il fallait l’avouer, ça ressemblait bien au ricain de se servir sans en parler. S'ils se connaissaient, c’était parce que le même brun avait tenté de voler ce gros bourge. Et un détail lui revint en mémoire. Il ne l'avait pas croisé une seule fois ce matin... Le blond écarquilla les yeux devant cette découverte, mordit un grand coup ses doigts, et se laissa tomber à genoux sur le sol plein d’eau de la petite place.

-« Ah ! L’enflure !! »

[Bon, voilà un début et un titre qui veut tout dire. xD]

« Bip bip. Bip Bip. Bip Bip. »

SBLAM. Le réveil alla se fracasser contre le mur de la chambre d'hôtel, en mille morceaux. Une petite main rapide était sortie de sous la couette pour l'envoyer valser ailleurs, certainement par soucis de bruit. Cette même main avait tirée la couverture sur la tête de sa propriétaire, puis s'était enfouie dessous à son tour.

« Toc toc. Toc toc. Toc toc. »

C'est pas possible...

-Service d'étage!

Pout toute réponse, un simple "grmbl" sortit de la couverture. La femme de chambre, pensant certainement que le client de la chambre numéro 128 était sortit, entra à l'intérieur. Elle ne réalisa son erreur que lorsqu' un coussin alla frapper le mur, juste derrière elle. Déglutissement. Elle venait de commettre la plus grosse bourde de sa longue carrière : elle avait réveillé un client pas commode.

-Oh... Excusez-moi... Je pensais qu'il n'y avait personne. Je... Je repasserai.

Sur ce, avec un peu trop d'empressement, l'employée quitta la chambre. L'habitant temporaire de la chambre 128 bougea un peu, sous sa couette, puis finit par décider que la chance n'était pas avec lui en ce jour, et qu'il ne pourrait pas dormir en paix. Aussi, une petite jambe sortit de la couette, puis un bras, puis l'autre jambe, et l'autre bras, et un petit corps s'affala par terre.

Sia haïssait la journée. Du réveil au couché. Elle haïssait tous les moments où on l'empêchait de dormir. N'ayant pas la force de se lever pour se préparer dignement, elle rampa jusqu'à la salle de bain. Après avoir faillit s'endormir à nouveau dans son bain, elle sortit, se vêtit des premiers habits qui lui tombèrent sous la main, puis sortit de la salle. Elle attrapa un peigne, brossa plus ou moins bien ses cheveux gris, puis enfila un bandeau rose dedans, pour éviter qu'ils ne lui tombent sur les yeux. Un petit coup de parfum, un baillement pas très classe, puis elle sortit de la chambre, après avoir enfilé ses chaussures. Le bazard qui régnait dans l'endroit qu'elle avait habité pendant trois ou quatre nuits était innomable, et elle était heureuse que le femme de chambre qui avait osé la réveiller ait autant de travail à faire par sa faute.

La déesse des rêves arriva enfin dans la cafétéria de l'hôtel, attrapa un plateau, prit les premières choses du buffet, puis s'éloigna de la foule de gens qui attendaient pour avancer. Trop de gens dès le matin, c'est mauvais pour le moral. Elle s'assit à la table la plus éloignée des autres, mangea rapidement, ignorant les regards intrigués des gens sur elle. Comme d'habitude, ils devaient se demander ce que faisait une enfants seule, ici, sans ses parents... En ayant assez de cette compagnie trop curieuse, Sia se leva, rammena son plateau à l'accueil et sortit de la cafétéria. Elle passa devant les gens de l'accueil, qui la regardère passer avec les mêmes yeux intrigués, puis sortit carrément de l'hôtel. Trop de compagnie, c'est mauvais pour le moral.

La déesse marcha, disons même déambula, dans les rues, jusqu'à ce qu'elle en ait assez, et qu'elle s'asseoit sur un banc, au milieu d'une place parmis tant d'autres. Puis il commenca à pleuvoir. Peu importait, Sia aimait beaucoup la pluie. La plupart des oiseaux qui chantaient dans les oreilles du plus innocent des passant, beaucoup moins. Aussi, elle se délecta de leur envol. Elle n'aimait pas les oiseaux. Beaucoup trop bruyants. C'est alors qu'elle vit une silhouette, un peu plus loin, agenouillée par terre, devant un autre banc. Ben... il n'aimait pas le banc, alors il s'installait par terre? (Oui, il, car, vu la carrure, c'était évident que la silhouette appartenait à un homme.) Ou alors il priait? Enfin, peu de gens, aussi croyants soient-ils, prient au milieu de la rue, alors qu'il pleut... Voyant là un évènement digne d'intérêt, Sia se leva, puis marcha discrètement jusqu'à l'homme. Pour ce qu'elle voyait de lui, il était blond et habillé très bizarrement. Alors, prenant son air de gamine, que laissait supposer son apparence, et qu'elle commencait à bien maîtriser (si on oubliait le visage toujours aussi blazé, que peu d'enfants normaux ont), la déesse demanda, incarnation de l'innocence :

-Monsieur? Vous êtes malade?

[HS : "Malade" a entendre au niveau de la santé physique, bien entendu ]

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-Monsieur? Vous êtes malade?

La tête d'Armin se releva directement. Il se trouvait face à une enfant sortie de nul part. Il demeura un instant à la fixer... Il venait de comprendre qu'il s'était ridiculiser en pensant être seul. Décidément... Quel chanceux. Il se racla la gorge et se remit debout en vitesse, le pantalon imbibé d'eau et tâché par la terre. Le vampire tourna un instant le regard pour rencontrer à nouveau celui de la petite fille en face de lui. Puis, d'un air de gosse de bourge dédaigneux et puant, ferma les paupières. Il attrapa son béret beige devenu une véritable éponge et l'essora généreusement avant de le renfoncer sur sa tête.

-« Non non, tout va parfaitement bien. »

Il plongea ses deux mains dans ses poches et se mit à regarder ailleurs. Une vraie tête à claque... Depuis quand on agissait quand quelqu'un vient vous parler? Un peu plus et il se barrait sans rien dire. Puis quelque chose lui percuta l'esprit... Attendez ... Une mioche avec des cheveux gris qui est toute seule sous la pluie... Ya pas quelque chose qui cloche là? Ah non ça n'allait pas encore recommencer ces rencontres étranges avec des gens encore plus étranges! Des cheveux roses, verts, bleu, ils en avait vu des tonnes à Tokyo, mais jamais il n'arriverait à s'en remettre de toutes ces couleurs. Et puis non! Si elle venait d'Ukraine et qu'elle avait passé les derniers jours contre une poubelle, il allait la trucider. Armin n'était pas le papa de tout les mioches que les parents décidaient d'abandonner dans un coin! Il grogna et décida de se détendre un instant en fumant un coup. Il ressortit sa main pâle de sa poche, un paquet moitié défoncé à l'intérieur. Visiblement, lui aussi avait souffert de l'eau. Il porta tout de même une clope humide à ses lèvres et tenta de l'allumer malgré les cordes qu'il tombait ici.

Et en tout bon berlinois mal élevé, il commença à partir, trainant les baskets dans l'eau et shootant dans les flaques. Mais une malheureuse pomme de pin se trouvait sur son passage. Elle ne fut pas épargnée et Armin donna un grand coup de pied dedans. Elle s'envola et s'éclata contre... un autre mioche que le vampire n'avait pas remarqué. Le blond manqua de lâcher sa cigarette en l'apercevant. Il porta sa main à son front, se disant que décidément, la poisse s'abattait sur lui. A tous les coups, en rentrant à pieds jusqu'à la villa, on lui annoncerait que ses petits chinois s'étaient révoltés et tous cassés de la mine, ou que trois de ses hôtels avaient brûlés. Et avec un peu de chance, il ne se ferait pas écraser en passant sur un passage piéton!

-« Hé mince un autre gland que j'avais pas vu... »

Non, même pas un "pardon". Il croisa les bras sur son torse, regardant plus en détail le deuxième arrivant. Aux environs de 14ans, aux airs de Satoshi sûrement à cause de ces bras fins et mous, de ce corps faiblard et de ce visage efféminé, les cheveux roux en bataille et les yeux bleus. Voilà le portrait approximatif de ce qui se tenait devant Armin. Le vampire donna un coup de langue sur la partie de la cigarette écrasée entre ses dents, envoyant balader la cendre dans les airs grâce à ce petit geste répétitif. Le seul problème était qu'il avait fait un peu fort ce coup ci. Sa cigarette partie s'écraser sur sa joue qu'elle brûla. Il poussa un gémissement puis la retira immédiatement et passa sa manche trempée sur sa brûlure. Il n'aurait jamais osé y poser sa main. En tant que vampire, il avait une peur bleue du feu, et vu sa chance du moment, à tout les coups sa main aurait prit feu avec...

[Scusez moi la taille du post, mais j'avais pas beaucoup d'ouvertures... n_n""]

Le bonhomme affalé en face d'elle releva rapidement la tête. Sia lui lança le regard naïf des enfants innocents. Pourquoi la fixait-il? Ah, oui! Son apparence étrange, c'est vrai. Quoiqu'il n'évait rien à dire, lui! Ses habits étaient étranges, ses cheveux blonds étaient aplatis sur sa tête par la pluie, et sa peau était toute pâle. Il se releva, la regarda à nouveau et ferma les paupières. La déesse le fixa. Il faisait quoi là? Il la snobait? Pendant qu'il essayait de récupérer son béret qui ressemblait plus à un éponge qu'autre chose, la gamine ne détourna pas les yeux de ce sale c*n. Depuis quand les adultes se conduisaient comme ça avec des gamines? Hein? Sale bourge!

« Non non, tout va parfaitement bien. »

Ah ouai? Ben elle pouvait arranger ça! L'autre imbécile mit ses mains dans ses poches et la snoba royalement. Sia respira très fort pour éviter de déclencher "malencontreusement" son pouvoir de sommeil éternel. Pendant qu'elle se maitrisait difficilement, l'autre crétin sortit une cigarette mouillée et tenta en vain de l'allumer. Puis il détourna les talons et partit. La déesse le regarda s'éloigner, envoyer une pomme de pin sur un autre gamin qui n'avait rien demandé et qu'elle n'avait jamais vu, et râler comme un bouledogue. Puis il réussit à se bruler la joue avec la cendre de la cigarette. Un sourire sadique s'étira sur les lèvres de Sia. Bien fait, tient! Peut être que pour une fois le Destin était avec elle...

Décidant qu'il ne devait pas arrêter de souffrir si facilement, et ayant remarqué qu'il ne semblait pas apprécier le feu, la déesse des rêves tendit les mains vers lui, puis déclencha son pouvoir. Grâce à celui-ci, elle pouvait créer des illusions très réalistes. C'est pourquoi devant le gros snob apparut un mur de flamme, qui menacait de l'engloutir. N'attendant même pas de réaction, elle bougea les mur de façon à ce qu'il l'entoure, et le laissa au mileu d'un cercle de flammes illusionées. Sia avança ensuite vers le dernier gamin qui avait reçu la pomme de pain, chercha cet objet de torture et le lança sur le blond au milieu du cercle. Deux vengeances en une. Elle accorda un regard au gamin, puis lui lança, avec une voix niaise de gamine:

-Salut!

Bon, ils allaient tous deux voir que c'était elle qui avait fait le mur de feu, qu'elle n'était pas humaine, et elle serait obligée de s'en aller ou de les endormir et les persuader que ce n'était qu'un rêve étrange.




[Désolée du temps de réponse ^^']